
DEUXIEME DIMANCHE DE PAQUES
Année B (Saint Marc)
8 AVRIL 2018
Dimanche de la Divine Miséricorde
ANNONCES
Mardi 4 : à 18h00 au presbytère
réunion pour l’animation liturgique ouverte à tous.
Jeudi : à 10h30 à l’église, chapelet
Messes :
Mardi, au bourg……………………...10h30
Mercredi, jeudi, au Croisty..………18h30
Vendredi, à Kerners………………..18h30
Samedi, au bourg………………….19h00
Dimanche à Kerners.……9h30 et 11h00
au bourg …………..……9h30
au presbytère………….11h00
au Croisty……………..19h00
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Les obsèques de Madame Anne COUPELLIER ont été célébrées le 29 juillet. Nous prions pour elle et sa famille.
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Quête exceptionnelle du 26 juillet :
« Kermesse » : 2.897,80 euros
avec nos vifs remerciements.
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Voeux de la Paroisse
A propos des Vœux de la Paroisse
Cette année est bousculée par la pandémie du COVID. Nous ne pouvons pas avoir ce moment de convivialité qui nous est si cher où, avec le Père Jo nous faisions un bilan du GAP et des perspectives pour l‘année à venir, le père retraçant les grands moments de l’année écoulée. La vie de la communauté a été perturbée : messes avec peu d’entre nous, puis pas de messes …
Néanmoins, il y a eu quelques grands moments comme la messe du 15 août et les messes du dimanche dans le parc du presbytère et le travail formidable de l’équipe qui a produit les messes sur YouTube alors même que l’état de santé de plusieurs d’entre eux n’était pas très bon (dont le Père Jo). Ils ont permis à ceux qui ne pouvaient pas venir physiquement du fait de la « jauge imposée » et lorsque les messes ont été supprimées de prier avec la communauté.
Une petite anecdote : hospitalisé environ 6 semaines en cette fin d’année, j’ai pu suivre notre messe YouTube sur mon smartphone. Quel joie de retrouver nos chants, nos prières universelles et les sermons de Jo, encore une fois merci.
Nous avons donc modifié la forme des vœux et c’est à la demande de Jo que j’ai écrit cette introduction aux vœux qu’il vous adresse maintenant.
Fraternellement, Jean Marec
VOEUX de la PAROISSE
ARZON 01 JANVIER 2021
FÊTE DE MARIE, LA MÈRE DE DIEU
Hier, nous remercions notre Seigneur pour l’année 2020 qui s’achevait. Aujourd’hui, nous le remercions de nous permettre d’entrer dans une nouvelle année Sainte que le Saint Père veut mettre sous la protection de Saint Joseph.
Vous comprendrez que je suis ravi. C’est le grand oublié dans l’Histoire du salut, vécu au quotidien dans la vie ecclésiale.
Nous sommes toujours sous le charme des Fêtes de Noël, même si les restrictions nous ont été douloureuses à vivre.
Pas de possibilité de retrouver nos familles et nos proches comme nous l’aurions souhaité. Pas la possibilité de se retrouver en grand nombre dans notre église pour rendre gloire à Dieu aux plus hauts cieux. Pourtant tous ceux qui étaient présents ont communié à cet évènement hors du commun. Le texte de l’Évangile de ce jour, nous le rappelle.
Nous voici face à une noble tradition : Se transmettre, se souhaiter les vœux de la nouvelle année. Une nouvelle page est définitivement tournée, pas de possibilité de retour en arrière. C’est la marche en Avant vers où et avec qui ?
Vers où ? Nous avons la réponse –dans la foi- vers la cité céleste où nous rejoindrons tous ceux que nous avons chéris et aimés. Rejoindre le Christ et Seigneur qui nous a donné rendez- vous dans sa gloire. C’est le Sujet de notre foi, ce que nous proclamons lors de notre Crédo.
Nous avons l’intime conviction que nous avons mis un point final à une horrible année 2020. Au fil des jours depuis mars dernier, nous avons été bombardés d’informations les plus contradictoires possibles sur cette pandémie qui s’est abattue sur le monde. La gravité de cette pandémie est apparue tardivement en Europe, puis en France et nous n’avons pas pris la mesure de ce qu’elle pouvait induire dans notre quotidien : « protéger les autres et se protéger soi-même » dans le bien le plus précieux qui nous a été confié, LA VIE, était notre seul objectif.
Mais, il est permis dans ce cyclone planétaire de pointer une initiative hors du commun méritant notre soutien indéfectible. Pour la première fois dans notre histoire moderne, les gouvernants les uns après les autres ont préféré choisir la vie de la personne humaine à l'activité socio-économique de nos sociétés.
Oui, nous avons souffert de ce confinement. Oui, il nous a obligés à restreindre toutes nos activités au quotidien. Oui, y compris l’exercice de notre vie de foi dans sa dimension religieuse et sociale à travers la liturgie dominicale, à travers les évènements de nos vies. Pour mémoire: les baptêmes, les célébrations de la catéchèse de la foi, les mariages et le plus douloureux affectivement : les obsèques. Les assemblées a minima. Les annulations...
Oui, les activités essentielles étaient au ralenti sauf celles de l’expression de notre attachement au Christ à travers la vie liturgique de notre vie ecclésiale qui ne pouvaient s’exprimer « comme peuple rassembler »
L’occasion nous a été donnée de découvrir et redécouvrir l’importance de la dimension spirituelle dans notre vie quotidienne.
L’occasion nous a été donnée de découvrir (Re) l’importance de la prière ailleurs que dans les églises en privilégiant une expression de foi et de prière « domestique » pour reprendre une formulation ancestrale de l’Église.
Découvrir l’importance de la prière, de la fréquentation de la parole de Dieu, communier avec tous les malades et les personnes empêchées de sortir de chez elles, habituées à fréquenter la messe dominicale à la télévision ou la voir sur les réseaux sociaux pour certains.
Mais dans tout cela nous manquait la proximité de l’Autre et des autres. Dans tout ce temps nous manquait la vie sociale de l’Église découlant de sa liturgie. Nous manquait enfin, tous ces visages et ces liens qui nous font vivre au quotidien.
La lourde solitude s’insinuait doucement mais inexorablement dans nos vies. Dans notre paroisse, nous en avons pris conscience avec plus de force au regard de l’âge moyen de notre commune.
Nous étions persuadés que tout cela n’était que temporaire et les vacances d’été nous ont fait presque oublier cette réalité pandémique.
Toussaint, Noël sont arrivés et malgré l’infime espoir, force a été de constater qu’inexorablement la situation sanitaire drastique s’imposait à notre quotidien.
La question fondamentale que nous devions nous poser durant ces longs mois était me semble-t-il : Quelle place avons-nous donné au Dieu de Jésus-Christ dans nos vies ?
- Avons-nous réussi à regarder positivement l’avenir que Dieu nous offrait chaque jour : La vie !
- Avons-nous réussi à cultiver Espérance qui était en nous d’une manière intime ?
Nous avons redécouvert au cours de ces longs moi l’importance des autres qui nous aident à vivre.
Face à ce bilan qui s’impose à nous, quels souhaits portons-nous pour l’an nouveau du Seigneur ? Je vous propose trois pistes :
- Entretenir cette flamme qui est au cœur de chacun d’entre nous : flamme du Christ ressuscité que nous avons reçu le jour de notre baptême.
- Conforter notre attachement au christ quelques soient les vicissitudes que nous rencontrerons dans la vie de demain.
- Espérer un avenir meilleur, dans cette espérance que nous propose le Seigneur.
La prière personnelle, la prière ecclésiale sera là pour nous soutenir et soutenir les autres. L’Amour du Seigneur et l’Amour des autres seront le sang qui nous donnera la vie.
Frères et sœurs osons regarder 2021 comme une année de renouveau et de bienfait. Marie, la Théotokos (la Mère de Dieu) est à nos côtés et nous tient la main. Avec elle, nous marcherons dans cette nouvelle année avec celles et ceux vers qui nous irons, avec l’aide du Seigneur, de Marie notre Mère et de Joseph son époux et père.
Père Joseph RAOUL